Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont rarement été aussi bas et les emprunteurs peuvent bien s’en réjouir. Mais un taux d’intérêt bas ne fait pas tout et vous verrez que certains autres points ont aussi leur importance.
Quels sont les points auxquels il faut faire le plus attention ?
- Consulter les offres de concurrents : en faisant le tour des offres de la concurrence, vous pourrez avoir de quoi négocier votre crédit immobilier avec votre banque.
- Bien choisir la garantie du prêt immobilier : pour cela, deux options s’offrent à vous : l’hypothèque ou la caution. La première est assez chère en raison des frais de notaire compris entre 3 et 7% de la valeur du prêt en fonction de l’ancienneté du bien. La deuxième est un peu moins chère et peut se faire par l’intermédiaire d’une personne ou d’une société de cautionnement.
- Faire attention aux indemnités de remboursement anticipé : suite à une donation, un héritage ou la vente d’un bien par exemple, il se pourrait que vous ayez à faire un remboursement anticipé. Cette opération s’accompagne d’IRA ou indemnités de remboursement anticipé qui correspondent à 3% du montant restant dû. Toutefois, au moment de la contraction du prêt, vous pouvez négocier avec votre banque la suppression pure et simple de ces indemnités.
- Faire attention à la domiciliation bancaire : en contrepartie des conditions de prêt avantageuses, une banque peut vous demander de domicilier vos revenus chez elle et ce, pour toute la durée du prêt immobilier. Or, il faut garder un œil sur les frais pratiqués par la banque pour la gestion de votre compte.
Qu’en est-il de l’assurance emprunteur ?
L’assurance représente un coût non négligeable qui peut aller jusqu’à 30% du montant total du prêt. Contrairement à ce que la plupart des emprunteurs croient, ils ne sont pas obligés d’accepter l’assurance proposée par leur banque (qu’on appelle une assurance groupe). Cette assurance a, entre autres désavantages, un tarif fixe et c’est pourquoi, il peut être plus intéressant de recourir à une délégation d’assurance emprunteur. Il s’agit en clair de se tourner vers un autre assureur que votre banque, mais celle-ci doit tout de même valider votre choix. L’intérêt est que vous ayez plus de chances de trouver une assurance qui correspond à vos besoins de garanties et à un prix inférieur. En moyenne, le coût de l’assurance peut être réduit de moitié ou de deux tiers. En pratique, les banques peuvent se montrer assez réfractaires à un changement d’assureur et exercer sur vous une certaine pression. Grâce à la loi Hamon, sachez que vous avez une année devant vous à compter de la date de signature du prêt pour changer d’assurance emprunteur.